J’ai été bénévole pour la première fois en 5e année du primaire; j’étais chargée avec d’autres de parcourir la cour de récréation et de gérer les conflits entre élèves. Nous portions des brassards orange fluo (fixés avec du Velcro!) et on nous avait formés pour aider les plus jeunes à régler leurs problèmes par l’entremise de la discussion. À l’époque, j’ai aussi participé au conseil étudiant et rejoint un groupe d’élèves à la fibre artistique pour contribuer à la création d’un nouveau logo pour notre école. J’ai vite attrapé le virus du bénévolat, et j’en ai fait pendant tout le reste de mes études. À l’école secondaire et à l’université, j’ai partagé mon temps entre comités, conseils, événements, collectes de fonds, banques alimentaires, centres d’hébergement, refuges, et bien des aventures caritatives!
Juste avant ma troisième année d’université, j’ai attrapé le virus du voyage. Ça a commencé par un séjour de jeunes à Rome et en Allemagne. J’ai ensuite étudié à l’étranger pendant trois mois avec 19 autres jeunes Canadiens à l’université de La Havane. Et tac! Je fus dès lors atteinte de la bougeotte du voyageur!
Imaginez ma joie quand j’ai découvert que je pouvais faire en même temps les deux choses que j’adorais! Et maintenant, 10 ans plus tard, le tourisme humanitaire est vraiment en vogue. On peut aujourd’hui faire plein de choses tout en voyageant. Il y a des programmes linguistiques, des séjours d’aventure, des circuits écologiques, et des multitudes de combinaisons entre toutes ces activités. Au fil des ans, je me suis laissée aller à prendre de simples vacances, j’ai passé un week-end éclaté à Las Vegas et j’ai connu les poussées d’adrénaline que procurent des excursions de rafting dans des lieux reculés. Mais ma façon préférée de visiter le monde sera toujours de travailler et d’apporter ma contribution tout en parcourant la planète – ce que j’ai déjà fait de nombreuses fois. Chaque expérience a laissé des traces durables, a modifié ma vision des choses et m’a amenée à mieux les apprécier.
Tout récemment, j’ai dirigé un groupe de 20 adolescents pendant un séjour jumelant bénévolat et aventures en Équateur et aux îles Galápagos. Presque partout où nous sommes allés, nous avons travaillé comme bénévoles. Notre dernier arrêt a été chez une école secondaire. La beauté du bénévolat, c‘est qu’on croit n’avoir fait que peu de chose, mais que notre contribution est en réalité BEAUCOUP plus grande! Si je vous dis que nous avons peint l’extérieur des bâtiments de l’école en y traçant de grandes et brillantes vagues bleues, que nous avons balayé et nettoyé des jardins, déplacé des pierres et ramassé des déchets, seriez-vous impressionnés?
Et pourtant, nos adolescents ont tissé des liens avec les jeunes de la localité, donné un exemple positif, montré qu’ils se préoccupaient d’autre chose que d’eux-mêmes et prouvé par leurs actions que cette école comptait pour des gens venus de l’autre bout du monde. Notre groupe s’est lié d’amitié avec les étudiants locaux, on s’est raconté des blagues, on s’est décrit mutuellement nos deux pays, on a joué au basket ensemble et on s’est quittés en ayant une meilleure appréciation les uns des autres. N’est-ce pas là une base solide pour améliorer le monde et non un simple projet d’embellissement?
P.-S. Et vous, souffrez-vous du virus du bénévolat à l’étranger? Partagez vos expériences avec nous en utilisant la boîte de commentaires ci-dessous!
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